DES ASTUCES INSOLITES ET EFFICACES POUR LE BIEN-ETRE DES FEMMES HASHIMOTO

Anticorps thyroïdien, le pourquoi du comment de 4 pièges

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La maladie de Hashimoto est une maladie auto-immune. Elle résulte du dérèglement de votre système immunitaire. Votre corps, pour diverses raisons, se met à synthétiser des anticorps thyroïdiens qui indiquent à vos globules blancs d’attaquer votre thyroïde et de la détruire peu à peu. Ces anticorps sont parfois appelés auto-anticorps car se sont des anticorps contre vous-même. Lorsque le processus de destruction de la thyroïde est entamé, d’autres anticorps se mettent aussi à êtes synthétisés par l’organisme. Ils ciblent des substances spécifiques (la TG, la TPO,…) normalement prisonnières à l’intérieur des cellules de la thyroïde. Ces anticorps-là sont appelés anticorps thyroïdiens car ils sont des marqueurs de la destruction de la thyroïde.

4 pièges concernant l’anticorps thyroïdien

Si vous avez la maladie de Hashimoto ou si vous êtes à risque, voici les principaux pièges à éviter:

  1. Attendre de ressentir les symptômes d’hypothyroïdie avant de doser vos anticorps
  2. Ne pas se préoccuper de suivre l’évolution de vos anticorps thyroïdiens
  3. Ne pas mettre en place des actions permettant de baisser vos taux d’anticorps. Attendre que votre organisme se détraque d’avantage
  4. Choisir une méthode de suivi en laboratoire peu fiable qui fausse tous vos raisonnements

Dans cet article, nous allons voir :

  • pourquoi les médecins français ne se préoccupent pas de suivre les anticorps thyroïdiens
  • quel est l’intérêt de doser vos anticorps
  • s’il faut aussi doser les anti-Tg, anti-TSHR ou bien seulement les anti-TPO
  • à quelle fréquence faire les analyses d’anticorps thyroïdiens
  • comment obtenir la précieuse ordonnance…ou bien acheter les analyses sans ordonnance
  • quels sont les meilleurs laboratoires et les méthodes d’analyses les plus pertinentes pour réaliser ce suivi
  • comment interpréter les résultats

Pourquoi les médecins ne se préoccupent pas des anticorps thyroïdiens

Les médecins suivent les recommandations de la Haute Autorité de Santé

D’après les autorités médicales, on ne guérit pas de la thyroïdite de Hashimoto. Donc le dosage des anti-TPO pour suivre l’évolution de la maladie n’est pas nécessaire. Le suivi de routine est en général réalisé par des examens comme la TSH et la T4. Ces taux d’hormones permettent au médecin de vérifier le bon équilibrage de vos hormones thyroïdiennes par la levothyroxine.


Ce parcours de soin est réaffirmé par la Haute Autorité pour la Santé dans son rapport de mars 2019 et les fiches adressées aux professionnels de santé concernant la pertinence des soins [18]:

“Lorsque l’état d’équilibre est atteint, la surveillance du traitement consiste en un contrôle de la TSH tous les 6 à 12 mois.”

“En cas de positivité des anti-TPO, il est inutile de renouveler le dosage. Le dosage d’autres anticorps antithyroïdiens n’est pas indiqué.”

L’HAS prend en compte les avancées scientifiques avec un retard de 10 ans au moins

L’HAS exclut les recherches sur l’auto-immunité de son champ de réflexion

Pour tirer de telles conclusions, l’HAS a exploré des bases de données d’articles scientifiques. Elle s’est concentrée sur le management de l’hypothyroïdie, les « executive summary », « consensus » des sociétés savantes de différents pays concernant l’hypothyroïdie. Cette recherche ne couvre pas le périmètre des articles traitant de l’auto-immunité ou des causes de l’hypothyroïdie. De fait, l’HAS exclut donc toutes les recherches fondamentales. De plus elle écarte aussi celles n’étant pas estampillées comme des « recommandations de traitement à suivre ». Elle ne regarde donc pas non plus les recherches existantes sur la compréhension des facteurs déclencheurs. Elle ne s’intéresse pas aux connaissances actuelles sur les facteurs qui perpétuent la maladie de Hashimoto.


Parmi les 29 références réellement retenues sur les 153 explorées se trouvent donc en grande majorité des rapports similaires de pays étrangers. Tous ces rapports sont focalisés sur le management des différentes formes d’hypothyroïdie par les hormones substitutives. Aucun de ces document ne se concentre spécifiquement sur la thyroïdite de Hashimoto ni sur les anticorps thyroïdiens.

L’HAS synthétise des synthèses

Si l’on regarde les références les plus récentes citées qui s’appliquent pour la thyroïdite de Hashimoto, on trouve en particulier un rapport britannique de 2016 [22]. Quand on ouvre ce rapport [ndlr…oui je sais, j’aime bien faire la fouine…], on s’aperçoit que celui-ci est principalement basé sur les rapports européen et américain d’Association pour la Thyroïde datant respectivement de 2012 et 2014. Les dernières publications scientifiques directement citées dans le rapport britannique en relation avec le diagnostic et le suivi optimal des malades de Hashimoto en particulier sont des consensus de l’Association Européenne pour la Thyroïde, qui remontent à 2012 et concernent l’opportunité d’ajouter de la T3 aux patients qui convertissent mal la T4 en T3 [4] [5].


Voici donc les fameux « 10 ans de retard » que je vous annonçais. Ce sont 10 ans de retard sur la prise en compte de synthèses de synthèses… Donc l’exploitation des recherches fondamentales, n’en parlons pas!

Il est difficile de faire évoluer les protocoles de manière rapide et fiable

Les consensus sont par nature élaborés avec un délai sur les dates de sortie des informations et découvertes. Car il faut toujours un certain temps pour que les médecins ayant « autorité » se mettent d’accord ou acceptent les résultats de nouvelles expériences. Rien de tout ceci n’est choquant en soi. Les autorités sanitaires ne peuvent pas prendre le risque de citer des pistes insuffisamment validées. Elles ne peuvent pas produire des rapports issus de concertations de manière instantanée. Et elles ne peuvent pas inventer des validations qui n’existent pas. En effet, il est tout à fait normal que les recommandations officielles soient issues de vérifications sur plusieurs expériences. Ces études sont réalisées par des équipes différentes afin de pouvoir ensuite réaliser des méta-études sur les précédentes études.


Mais ce processus prend du temps. Il dépend beaucoup de la volonté des directions des laboratoires/CHU de réaliser ou non des recherches sur de tels sujets... qui permettent parfois de valider l’intérêt et de populariser des recherches originales du laboratoire concurrent! C’est un peu comme si vous attendiez que Didier Raoult et Karine Lacombe se mettent d’accord sur un protocole de test clinique. Puis qu’il rédigent ensemble un papier de « consensus » sur l’usage de X ou Y protocole de soin du COVID….

Le bien-être des femmes Hashimoto n’est pas la priorité n°1…

Les professeurs d’Université, responsables hospitaliers et « pontes » du domaine, ne sont pas tous arrivés à leur poste avec pour principale vocation de

rendre les femmes radieuses,


pleines de vie,


au sommet de leurs facultés intellectuelles et psychiques,


énergisées


et illuminant le monde par leur sexualité cosmique…

Il est possible qu’ils aient d’autres priorités.

Au final, il y a bien des chercheurs étrangers qui cherchent et même qui trouvent!! Mais certains décideurs médicaux français ne suivent pas.

La France n’est pas bien outillée pour le soin de Hashimoto

Les executive summary de rapports étrangers sur le management de l’hypothyroïdie consultés par l’HAS mentionnent les limites de la gestion actuelle focalisée sur la substitution de T4, mais ceci n’est pas repris dans les fiches « pertinence des soins » à destination des médecins français:

les britanniques en parlent

It is acknowledged that a proportion of individuals on L-T4 are not satisfied with therapy and have persistent symptoms despite a normal serum TSH. Such symptoms should be given due consideration and patients should be thoroughly evaluated for other potentially modifiable conditions (Box 1).

En bref, si vous ne parlez pas anglais. Le rapport mentionne que les symptômes de Hashimoto peuvent apparaître même si votre traitement est équilibré. Il donne un tableau (la box 1) avec quelques pistes de sujets que les médecins peuvent alors creuser : B12, vitamine D, Fe, surrénales, sommeil, etc…


Si vous avez des symptômes persistants, vous retrouverez toutes ces pistes (et bien d’autres) synthétisées de manière structurée dans le guide Domptez Hashimoto, téléchargeable gratuitement.

…les indiens en parlent…

Le rapport de l’HAS cite aussi une référence indienne [3] dans sa bibliographie mais n’en répercute pas les conclusions:

Persisting features in our study included goiter (11.53%), irregular menstruation (15.38%), weight gain with poor appetite, irritability, and depression (7.69% each) among others in patients with OPH

Ce papier indique qu’une proportion substantielle de malades supplémentées adéquatement en hormones thyroïdiennes continuent d’avoir des symptômes très gênants.


Si c’est le cas pour vous, téléchargez le guide gratuit qui vous indiquera les résultats de recherche scientifique les plus à jour susceptibles de vous aider à apaiser vos symptômes.

…mais l’HAS n’en parle pas aux médecins français

Il est en effet regrettable que les fiches transmises par l’ANSM aux professionnels de santé ne mentionnent pas ces phénomènes de symptômes persistants. Et ceci bien qu’ils soient pourtant cités dans la bibliographie du rapport d’élaboration des fiches « pertinence des soins ». Cette connaissance permettrait en effet aux professionnels de santé d’avoir des discours plus constructifs que « c’est dans votre tête »! Si cette mauvaise expérience vous est déjà arrivée, vous pouvez consultez les médecins spécialistes de Hashimoto référencés sur ce site.

La France n’est pas bien outillée pour le soin de Hashimoto

Ajoutez à cela qu’il n’y a pas de recherche publique française sur la maladie de Hashimoto. Les articles concernant la compréhension de la maladie référencés sur Les Secrets de Hashimoto sont issus de laboratoires étrangers. En effet, les publications françaises concernant les voies de désactivation de l’auto-immunité sont rares.


Ajoutez encore des endocrinologues en faculté de médecine surtout centrés sur le diabète et n’y connaissant en général rien à la thyroïde (car pas de recherches en France sur ce sujet… la boucle est bouclée). Prenez conscience que le taux de renouvellement des médecins est de 2,5% par an… Vous comprenez rapidement qu’il va mathématiquement s’écouler encore de nombreuses années avant que vous ne puissiez bénéficier d’un meilleur suivi de vos anticorps thyroïdiens si vous passez par la voie classique!

Vous tourner vers les rares spécialistes est la meilleure solution

Heureusement, vous êtes au bon endroit et il existe quelques raccourcis qui pourront vous être utiles!

N’attendez pas que les choses changent

L’HAS a une vision à effet retard des recherches scientifiques doublée d’un prisme court-termiste lié à la nécessaire réduction urgente des déficits de la SECU. C’est un fait. Mais ceci ne vous empêche en rien d’adopter une démarche rentable et durable pour vous même ! Laisser traîner vos problèmes (fatigue, vertige, kg non désirés, …) en attendant une future aggravation de votre situation n’est clairement pas la voie la plus favorable pour votre vie et vos activités. Ce n’est pas rentable pour l’économie de votre foyer au sens large!


D’ailleurs, même si vous n’avez pas de symptômes très gênants de la maladie et que le Levothyrox vous convient très bien, vous pouvez tout de même vous pencher sur la question. Vous n’êtes pas tombée malade par hasard… Et vous n’êtes pas à l’abris que les choses se dégradent avec le temps.A

Faites des changements pour vous

Personne ne vous empêche de prendre des décisions éclairées pour vous même. La plupart des résultats des récentes recherches sur Hashimoto valident l’intérêt de changements alimentaires personnalisés ou de modes de vie. Il est donc tout à fait possible tirer bénéfices de résultats qui n’ont pas encore été « archi-vérifiés » par les sociétés savantes. Et ce, sans prendre aucun risque !


D’ailleurs, pendant tout ce temps certaines personnes curieuses et à l’écoute des patients prennent en charge les malades « causes perdues ». Elles améliorent aussi les protocoles de soin… Tout ceci n’est pas entièrement remboursé par la SECU. Mais le coût global, comparé à celui qui consiste à rester malade, n’est pas si élevé que cela. Pour Hashimoto, vous en trouverez la liste ici. A part ces médecins, peu de personnes dans le corps médical lisent les références scientifiques que vous trouvez répertoriées sur les Secrets de Hashimoto.

Pourquoi le dosage des anticorps thyroïdiens est utile pour les Hashimoto et leur famille?

Un indicateur de l’évolution de votre maladie

Le dosage des anticorps thyroïdiens se fait par le biais d’une prise de sang. Il permet, avec d’autres examens, de confirmer le caractère auto-immun de l’hypothyroïdie. Et donc de vérifier que vous avez bien une hypothyroïdie de Hashimoto. En suivant correctement les recommandations de l’HAS, votre médecin vous a donc déjà prescrit un test des anti-TPO pour poser votre diagnostic.


Si vous êtes décidée à ne rien faire d’autre que d’équilibrer votre traitement Levothyrox, ne redosez pas vos anticorps. Vous jetteriez de l’argent par la fenêtre.


A l’inverse, vous menez des actions résolues pour éliminer les causes probables de la maladie ou vous souhaitez améliorer votre qualité de vie? Dans ce cas vous gagnerez à suivre vos taux d’anticorps. Ils peuvent vous donner une indication de votre niveau d’auto-immunité. Et donc de vos progrès vers une éventuelle rémission de la maladie. Plus vos taux d’anticorps sont élevés, plus votre qualité de vie se dégrade (capacité cognitives diminuées, symptômes gênants divers…) [9, 10, 11] et plus vous serez plus sujettes à des problématiques de fertilité et des risques accrus pendant la grossesse [12, 13, 14]. Ceci vaut même si vous n’avez pas besoin de prendre de levothyroxine.

Un grand service que vous rendez à vos filles (…et aussi vos fils parfois)

Savoir c’est pouvoir

Les anticorps sont de bons indicateurs du déclenchement et de l’évolution de l’auto-immunité vis à vis de la thyroïde. Ils commencent à circuler en quantité dans la circulation sanguine dès que la thyroïde a été « percée » par l’attaque auto-immune. Si vous arrêtiez de les synthétiser, ceci indiquerait que votre thyroïde aurait cessé d’être perpétuellement attaquée et des expériences montrent que, sous certaines conditions, elle pourrait même repousser [8]. Si quelqu’un a une maladie auto-immune dans votre famille, a fortiori Hashimoto ou Grave/Basedow, vous avez intérêt à vérifier régulièrement leurs taux d’anticorps, même en l’absence de signes cliniques.


Quel est l’intérêt? Ceci permet d’engager les recherches pour désamorcer les mécanismes auto-immuns à leur démarrage, sans attendre que la maladie et tous ses cercles vicieux ne s’installent. En effet, vous avez commencé à synthétiser les anticorps bien avant de ressentir le moindre symptôme d’hypothyroïdie. Lors d’une étude réalisée en Inde, 38% des enfants avaient des anticorps quand un des parents avait Hashimoto [7]. De nombreuses autres études dans divers pays ont trouvé des taux allant de 20 à 32% avec des périmètres plus larges incluant d’autres maladies auto-immunes [17].

Engager les (parfois longues…) recherches sur les causes le plus rapidement possible

Le parcours de soin actuel consiste à attendre que l’hypothyroïdie s’installe pour se supplémenter en hormones lorsque la TSH est supérieure à 4mUI/L. Ce parcours ne tient pas compte des nombreux travaux qui montrent que certains déclencheurs de Hashimoto sont réversibles. Une recherche de causes aux premiers stades de la maladie peut vous permettre d’agir rapidement pour:

  • renforcer votre paroi intestinale,
  • éliminer une infection,
  • tester des techniques anti-stress ou changer d’environnement pour être moins stressée,
  • combler des carences, etc…,

pour ne citer que quelques unes des actions potentiellement pertinentes dans votre cas ou celui de vos enfants. Il est bien plus facile d’agir sur ces dérèglements à leur démarrage que lorsqu’ils sont profondément installés!


De plus, le brassage génétique fait que les déclencheurs et facteurs contributifs des maladies auto-immunes de vos enfants ne sont pas nécessairement exactement les mêmes que les vôtres. Il convient donc de faire une recherche individualisée pour chaque enfant dès qu’il commence à développer des anticorps thyroïdiens.

Un diagnostic qui arrive trop souvent trop tard

Malheureusement, trop de personnes sont diagnostiquées à des stades très avancés de la maladie. En effet, même quand vous commencez à avoir des symptômes, il peut s’écouler longtemps avant que votre médecin ne pense à une hypothyroïdie.

Une enquête de pratique menée en 2013 à partir des données de remboursement de l’Assurance maladie a montré que dans 30 % des initiations de traitement par lévothyroxine, on ne retrouvait pas un dosage préalable de TSH.

Haute Autorité de Santé – rapport 2019 [18]

Le rapport n’investigue pas les causes ayant conduit à une telle aberration …et semble interpréter qu’il y aurait 30% de personnes qui prennent un substitut de Levothyroxine probablement pour rien et donc une proportion non négligeable de médecins en France qui feraient n’importe quoi ! C’est peut-être le cas pour certaines. Mais il y a aussi tout simplement de nombreuses patientes qui ont payé la TSH de leur poche car le médecin ne faisait rien. Disons plutôt que le médecin répondant ‘c’est dans votre tête’ et prescrivait des anti-dépresseurs, somnifères et anxiolytiques… Elles sont revenues voir le médecin avec la preuve de la cause du « problème ». C’est d’ailleurs ce que je vous recommande de faire. Si vous suspectez une hypothyroïdie et que votre médecin n’explore pas cette piste, diagnostiquez-vous. Le coût du test est modique et l’errance médicale globalement bien plus coûteuse à tous points de vue…

Faut-il doser régulièrement ses anticorps thyroïdiens ?

Le rythme des dosages d’anti-corps thyroïdiens dépend du rythme avec lequel vous mettez en place des changements dans votre vie. Et de l’impact escompté de ces changements sur le niveau des différents anticorps thyroïdiens.


Prenons deux exemples:


Exemple 1 : supposons que suite à une perte de cheveux, vous avez coché les cases AA1, GA7, AB3 de votre Profil Hashimoto. Les tests en laboratoire ont confirmé un niveau bas en Ferritine, vitamine B8. Suite à une supplémentation adéquate ou un inflexion de vos habitudes alimentaires vous n’avez plus de pertes de cheveux. Dans ce cas, inutile de redoser vos anticorps. Car les actions mises en place ne s’attaquent qu’aux conséquences de la maladie et pas aux causes racines à l’origine de la production d’anticorps.


Exemple 2 : suite à une prise de poids indésirée, vous avez coché les cases BA1, BA2 et GA7 de votre Profil Hashimoto et votre prise de sang confirme que vous êtes complètement carencée en vitamine D. Après prise de gouttes quotidiennes pendant 6 mois, vous redosez votre vitamine D. Dans ce cas, il peut être intéressant de redoser les anti-TPO dans ce cas. Vous pourrez évaluer de combien ce rééquilibrage les a fait baisser. Vous mesurerez ainsi le chemin qu’il vous reste à parcourir. En effet, combler la carence en vitamine D est une action reconnue pour faire baisser le taux d’anti-TPO.

Comment obtenir des ordonnances pour le dosage des anticorps thyroïdiens ?

La meilleure astuce que j’avais trouvée avant avait consisté à changer de médecin traitant. J’étais allée voir une médecin « fantôme ». C’est à dire une généraliste en burn-out qui était “remplacée” par une nouvelle jeune interne tous les 6 mois. Il a suffit ensuite d’arriver avec le dernier bulletin de TSH et un joli tableau qui récapitule tous les résultats depuis x années. J’avais pris soin d’insérer un résultat d’anti-TPO et d’anti-TG tous les 3 ans. Le dernier ayant eu lieu il y a un peu plus de 2 ans…lors d’une précédente grossesse. Je présente ma jolie feuille en indiquant que j’ai créé ce tableau pour faciliter le suivi. Car je déménage et change de médecin régulièrement.


Si l’interne n’avait pas deviné pas toute seule que c’était le bon moment de me represcrire aussi une anti-TPO, je lui aurais demandé aussi à la fin du rendez-vous. “euh, est-ce que vous pouvez aussi ajouter le suivi des anticorps? ça va faire presque 2 ans et j’aimerais voir où j’en suis.”


Si vous êtes outrée par ce que je viens de vous raconter… rassurez-vous, vous pouvez payer ces analyses entièrement de votre poche, c’est ce que je fais désormais car le gain de temps est bien supérieur aux quelques euros économisés par le remboursement de la SECU! J’ai aussi une autre meilleure solution pour vous: vous pouvez consulter une médecin dans la liste disponible sur l’annuaire du site.

Les anticorps thyroïdiens, est-ce uniquement les anti-TPO?

Les anti-TPO ne sont pas les seuls anticorps thyroïdiens des femmes Hashimoto

90% des femmes Hashimoto ont des anti-TPO et environ 70% ont des anti-TG [1]. Il existe un 3ème type d’anticorps très rarement dosé pour les hypothyroïdies, l’anti-TSHR dont la prévalence n’est que de 10% chez les Hashimoto [1].


D’autres anticorps beaucoup plus rares ont été détectés qui ciblent d’autres constituants ou hormones de la thyroïde : anti-anhydrase carbonique 2, anti-mégaline, anti-T3, anti-T4, anti-symport Na/I, anti-pendrine [1]. Les mécanismes associés à ces anticorps ont beaucoup moins été étudiés et restent mystérieux.

Que signifie la croissance du taux d’anti-TPO ?

Un indicateur du niveau d’inflammation

La maladie auto-immune qui attaque la thyroïde est préexistante à l’augmentation des anti-TPO. Les anticorps anti-TPO augmentent lorsque les cellules thyroïdiennes (thyrocytes pour les intimes…) sont irritées ou enflammées par votre maladie auto-immune et que l’une des substance que contient la thyroïde (l’enzyme thyroperoxydase = TPO) « fuit » hors de la cellule thyroïdienne. Étant donné que cette substance est censée rester à l’intérieur de la cellule thyroïdienne, une fois qu’elle est exposée au système immunitaire, le système immunitaire multiplie des anticorps pour la cibler (les anti-TPO) et leur concentration dans le sang augmente. Il arrive aussi dans de rares cas que la thyroïde commence à se détruire mais que les anti-TPO restent localisés dans la thyroïde et ne circulent pas dans la circulation générale. Ils sont alors indétectables [20].


D’un point de vue immunologique, le fait d’avoir un taux d’anti-TPO plus ou moins élevé est corrélé au fait d’avoir plus ou moins de messagers hormonaux pro-inflammatoires que de messagers hormonaux anti-inflammatoires dans la circulation sanguine générale [18] (pour celles qui aiment connaître les petits surnoms de tout le monde..c’est à dire plus de cytokines Th1 que Th2….). C’est ce déséquilibre qui manifeste l’existence de la maladie auto-immune sous-jacente à Hashimoto. D’un côté le système immunitaire est régulièrement confronté à un ou plusieurs antigènes qui l’excitent : un virus, une protéine non digérée qui est passée à travers un intestin poreux… Et de l’autre les mécanismes de « tolérance » sont défaillants. Ces mécanismes devraient contribuer à calmer le système immunitaire parce que l’action n’est pas assez ciblée. Elle risque de faire des dommages collatéraux. Mais tout ne se passe pas comme il le faudrait!

L’impact des anti-TPO sur l’organisme

Les chercheurs ont par ailleurs montré que vos anticorps anti-TPO peuvent non seulement détruire les cellules de votre thyroïde mais aussi entraver l’activité de synthèse de vos hormones dans votre reste de thyroïde non détruite [16]. Ce comportement des anti-TPO observé sur les malades reste d’ailleurs mystérieux. Car les mêmes anticorps présents naturellement en très faible quantité chez des individus sains, n’ont pas du tout cette capacité d’interférer avec l’activité de la thyroïde.


Quoi qu’il en soit, la contribution des anti-TPO à la destruction de la thyroïde est mineure en comparaison de l’action de la maladie auto-immune originelle [17].

Que signifie la croissance du taux d’anti-TG?

Les anticorps anti-TG deviennent élevés lorsque des cellules de la thyroïde sont entièrement détruites et qu’une hormone qu’elle contient (la thyroglobuline = Tg) est exposée au système immunitaire. La production massive d’anticorps contre la Tg est induite par une destruction massive de la glande thyroïde. Contrairement à la TPO qui peut « fuir » à travers une membrane cellulaire un peu abîmée, la Tg est une molécule beaucoup plus grosse. Elle se trouve vraiment à l’intérieur de la cellule et seule une destruction de cellule peut permettre de la libérer. La TPO, quant à elle, se trouve sur la surface interne de la cellule et est de petite taille, ce qui facilite la fuite.


En temps normal, il y a toujours de la Tg dans le sang, car cette hormone est aussi prévue pour circuler. Mais même des taux élevés de cette Tg « circulante’ n’induisent pas en soi la production d’anticorps anti-TG. Certaines équipes de recherche suggèrent que la Tg présente dans la thyroïde a une forme différente de celle qui circule normalement dans la circulation sanguine parce qu’elle contient plus d’iode, ce qui modifie sa structure. Les anti-Tg qui se lient à la Tg ayant « fuit » de la thyroïde ne sont en effet pas exactement les mêmes que les anti-Tg produits naturellement en très faible quantité par un organisme sain et tolérant [1].


Quoi qu’il en soit, la conséquence fonctionnelle de la présence de ces anticorps anti-Tg n’est pas claire car ils ne provoquent pas de destruction des cellules thyroïdiennes. Nous pouvons plutôt les considérer comme un indicateur de la rapidité de destruction de la thyroïde.

Quelle stratégie adopter pour le suivi des anticorps thyroïdiens?

Tout dépend de votre point de départ

Tout d’abord, ce je vous ai indiqué aux paragraphes précédents est une tendance générale qui souffre des exceptions. Certaines femmes ont des anti-TG et pas d’anti-TPO, soit parce que les particularités de leur système immunitaire font que leurs anticorps sont plus susceptibles de cibler la TG que la TPO, soit parce que les anti-TPO s’infiltrent et restent dans les cellules thyroïdiennes [20], ou encore… pour tout un tas d’autres raisons que nous ne connaissons pas encore… Si vous n’êtes pas dans ces cas particuliers, le choix du suivi des anti-TPO et/ou anti-TG dépend aussi de là où vous en êtes dans la reprise en mains de votre biologie… et de votre budget. Si vous êtes en phase aiguë, vous pouvez tout d’abord vous concentrer sur la baisse des anti-TG.

J’ai pu réduire considérablement mes anti-Tg un peu par hasard!

Dans mon périple, je me suis mise à manger beaucoup moins de sel parce que j’avais pris conscience que manger trop salé était globalement mauvais pour la santé et j’ai acheté du sel de l’Himalaya pour tester, parce que la boîte dans le magasin bio avait attiré mon oeil…J’ai donc considérablement baissé mes apports en iode sans m’en rendre compte. De plus j’ai suivi une formation en ligne de Beauté Pure pour me débarrasser de problèmes d’acné persistants. Ce programme m’a conduit à éliminer beaucoup de substances toxiques de mon environnement et à contrôler ma glycémie.


Evidemment, tout cela a eu un impact positif sur mon Hashimoto. Même si à l’époque je n’avais pas de connaissances particulières sur les mécanismes de l’auto-immunité et que je n’avais pas fait le rapprochement. De plus, ma TSH est rentrée dans les normes, ce qui a aussi aidé un peu à endiguer la destruction de la thyroïde. Résultat, mes anti-TG sont passés de plus de 200 à 40 UI/mL, alors que mes anti-TPO étaient toujours à plus de 500 UI/mL début 2020. Je me concentre donc maintenant sur les anti-TPO.

Méfiez vous aussi des problèmes de fiabilité des laboratoires

Enfin, les marques et méthodes des kits de test peuvent venir fausser votre vision concernant votre niveau réel d’anticorps thyroïdiens. Une étude japonaise a montré par exemple que pour les tests immuno-enzymatiques, il est plus fiable de rechercher les anti-TG en première intention parce que les tests sont moins fiables pour les anti-TPO [6]. D’où l’intérêt de bien choisir votre laboratoire en fonction de sa méthode d’analyse! C’est ce que nous allons voir tout de suite.

Toutes les méthodes de dosage des anti-TPO ne se valent pas

Des problèmes de fiabilités détectés par l’ANSM

Une fois votre précieuse ordonnance obtenue, vous allez choisir un laboratoire pour faire l’analyse. Vous l’avez bien compris, n’allez pas n’importe où! Si votre médecin vous a enfin prescrit un dosage des anti-TPO ou si vous le payez de votre poche, mieux vaut appeler votre laboratoire avant d’y aller. Vous devez vous assurer que l’analyse sera bien réalisée en suivant une bonne méthode. Autrement, vous pourriez tirer des conclusions assez fausses de vos résultats et donc tourner en rond dans vos recherches encore plus longtemps…

Des tests pratiqués par l’ANSM pour évaluer la fiabilité des laboratoires

Une étude menée par l’Agence Nationale du Sécurité du Médicament (ANSM) en 2005 permet de recenser les principales méthodes utilisées par les 890 laboratoires français pour doser les anticorps anti-TPO et évaluer leur fiabilité [21]. Elle répond aussi aux questions sur les valeurs de référence relatives proposées par les différents fabricants de tests et donc les laboratoires qui les utilisent.


Déjà, le rapport précise en conclusion

Les anticorps anti-thyroïdiens (anticorps anti-thyroperoxydase, anticorps anti-thyroglobuline, anticorps antirécepteur de la TSH) n’avaient pas été contrôlés depuis 1998. L’échantillon 05G3 a permis de souligner deux problèmes :

1 – les résultats quantitatifs obtenus avec des réactifs différents ne sont pas comparables malgré l’utilisation d’unités internationales.

2 – la technique Immunodot est mal maîtrisée par les laboratoires.

…c’est rassurant…

Choisissez des méthodes fiables, largement pratiquées et ne changez pas en cours de route

Par ailleurs, même la fiabilité des résultats obtenus avec les autres méthodes qu’Immunodot est aussi assez variable d’une méthode à l’autre et d’un kit de fabriquant à l’autre. Donc autant viser les méthodes/kits les plus fiables dans la majorité des laboratoires qui les pratiquent. Ainsi vous n’allez pas gaspiller votre précieuse analyse et risquer d’être induite en erreur. Comme vous allez le voir sur l’extrait du rapport ci-dessous, pour l’analyse d’échantillons de sang de la même personne (c’est à dire contenant le même taux d’anti-TPO), la valeur moyenne trouvée par les laboratoires avec différentes méthodes « fiables » de dosage des anti-TPO varie de 52 UI/mL à 256 UI/mL !!! Vous comprenez l’importance de comparer vos valeurs de manière relative par rapport à vos précédents résultats obtenus avec la même méthode dans le même laboratoire. Les discussions sur les niveaux d’anti-corps « absolus » sont peu fondées car ils ne veulent rien dire.

Certaines méthodes de dosage des anticorps thyroïdiens sont à privilégier

Si vous démarrez un suivi régulier de vos anticorps thyroïdiens, mieux vaut choisir toujours la même méthode, le même kit fabricant et si possible le même laboratoire. Ceci évite une source de variabilité supplémentaire, chaque laboratoire ayant ses propres paramètres d’environnement qui peuvent influer sur le résultat.


Si vous regardez les résultats du test inter-laboratoire, vous pouvez lire le CVTr qui est une mesure de la disparité des résultats pour un même échantillon analysé avec la même méthode (le coefficient de variation tronqué pour les matheuses…). J’ai identifié pour chaque anticorps thyroïdien les 3 méthodes ayant un nombre significatif de laboratoires qui les pratiquent (n>50) et dont la disparité est la plus faible.

Les meilleures méthodes pour les anti-TPO

Conclusion, Roche Diagnostics anti-TPO elecsys, Bayer Advia Centaur Anti-TPO et DPC Immulite 2000 Anti-TPO ab sont les méthodes que je vous recommande pour le suivi de vos anti-TPO.


Par ailleurs, les méthodes par chimiluminescence n’ont pas généré de faux négatifs pendant le test inter-laboratoire, contrairement à certaines méthodes immuno-enzymatiques. Mais ces données sont difficilement interprétables. Car les laboratoires ayant appliqué les méthodes par chimiluminescence sont aussi ceux qui ont le moins conclu sur l’absence/présence d’anti-TPO (taux d’absence de réponse qualitative plus élevé).

Néanmoins, sur le bulletin d’analyse que vous recevez, il n’est malheureusement pas toujours précisé le nom du kit de test utilisé, mais uniquement la famille générale d’analyse (immuno-enzymatique ou chimiluminescence). C’est donc à vous d’appeler et d’insister pour obtenir cette information.

Notez que le test Roche Diagnostics Elecsys ayant servi à établir un de mes résultats ci-dessus est catégorisé comme Immuno-enzymatique par l’ANSM…mais est en fait un test de chimiluminescence comme le précise le bulletin d’analyse et la fiche technique du kit de test [19].

Les meilleures méthodes pour les anti-TG

Le test interlaboratoire a aussi été réalisé pour les anti-TG. Dans ce cas, les méthodes que je vous recommande sont Abbot AxSYM anti-Tg, Bayer Advia Centaur Anti-TG et DPC Immulite 2000 Anti-TG ab.


Roche Diagnostics anti-TG elecsys ne permet pas de titrer les taux d’anti-TG élevés, mais cela ne présume en rien de la qualité des résultats rendus sur de plus petites titrations. Les résultats du test inter-laboratoire ne permettent pas de conclure.

Si vous souhaitez tout comprendre sur les difficultés techniques liées à la création de méthodes de dosage homogènes des anticorps et les problématiques de création d’étalons de référence, vous pouvez regarder cette présentation de Catherine Massart à l’INSERM qui explique tout cela en détail.

Quelles sont les valeurs d’anticorps thyroïdiens à atteindre pour guérir?

Certaines méthodes de dosage des anticorps thyroïdiens sont à privilégier

Les anticorps thyroïdiens sont normalement indétectables dans le sang. Mais 3% des hommes et 10% des femmes en présentent de faibles quantités, même sans avoir le moindre problème de thyroïde ou d’auto-immunité par ailleurs. D’après la fiche technique du réseau de laboratoire Biomnis [22], 50% des personnes à qui des anti-TPO sont détectés ne développeront aucun symptôme, 25 à 50% sont en hypothyroïdie infraclinique et 5 à 10% en hypothyroïdie avérée (celle qui vous concerne, c’est le cas lorsque Hashimoto est diagnostiqué). Ceci pour rappeler que vous pouvez donc tout à fait avoir encore des anticorps détectables, mais ne plus être en hypothyroïdie.


Les standards des laboratoires en vigueur actuellement considèrent qu’un taux d’anticorps anti-TPO est normal lorsqu’il est inférieur à 35 U/ml (en chimioluminescence), chez l’adulte. Cette valeur reste toutefois bien au-dessus de celles de la majorité des personnes n’ayant jamais contracté la maladie. Les valeurs de référence que vous donneront votre laboratoire sur son rapport d’analyse seront donc de 35 IU/mL. En revanche, l’Institut de Médecine Fonctionnelle les situe plutôt à 2 IU/mL.

Les valeurs atteintes en pratique par les patientes en voie de rémission

Les différents spécialistes donnent des valeurs…mais qui ne veulent pas dire grand chose

Le docteur, Nikolas Hedberg, spécialiste de la thyroïdite de Hashimoto, y consacre un article. Il y cite en particulier une étude allemande qui situe ce niveau plutôt à 500U/mL. Cependant cette étude scientifique est beaucoup plus orientée sur le niveau d’anti-TPO à partir duquel la maladie est plus probable de se déclencher, mais pas strictement sur le niveau en deçà duquel elle s’arrête. Ces deux niveaux ne sont pas a priori identiques. D’après l’expérience du docteur Hedberg, certains patients restent dans la fourchette 50-400 UI/mL tout en pouvant être considéré comme guéris du point de vue des symptômes. Izabella Wentz, une Dr. en pharmacie américaine, spécialiste de la maladie de Hashimoto, a aussi fait le même constat.


Cependant, comme vous l’avez compris, même les méthodes de chimioluminescence aboutissent à des résultats assez dispersés selon les kits de tests et les laboratoires qui les pratiquent. Donc ces références absolues ne veulent pas dire grand chose!

Votre corps est l’outil de mesure ultime

Ce qui compte, c’est votre évolution relative. En priorité la disparition des symptômes, puis la résorption des déséquilibres biologiques qui sont vos déclencheurs et l’arrêt des cycles vicieux de votre auto-immunité. Puis continuer sur la voie de la baisse continuelle des taux d’anti-corps thyroïdiens, en adaptant éventuellement les doses d’hormones thyroïdiennes à la baisse si votre corps ressent une hyperthyroïdie prolongée. Si tout avance dans la bonne direction, indépendamment des valeurs absolues, c’est que vous êtes en rémission !


Le chemin qu’il est possible de faire dépend aussi de votre point de départ, d’où la nécessité d’agir très tôt avec vos enfants.


Si certaines choses ne sont pas encore très claires pour vous, indiquez-le moi en commentaire, j’aurai plaisir à vous renseigner!

Sources et crédits

Image par Pixabay


[1] Fröhlich E, Wahl R. Thyroid Autoimmunity: Role of Anti-thyroid Antibodies in Thyroid and Extra-Thyroidal Diseases. Front Immunol. 2017;8:521. Published 2017 May 9. doi:10.3389/fimmu.2017.00521


[3] Spectrum of clinical symptomatology and its resolution following levothyroxine supplementation in primary and subclinical hypothyroidism: An Indian perspective – Chittawar Sachin, Nagdeote Apeksha, Nair Abhinav, Kawre Krishna Kumar, Dutta Deep Year : 2018 | Volume: 15 | Issue Number: 1 | Page: 29-33


[4] Wiersinga WM, Duntas L, Fadeyev V, Nygaard B, Vanderpump MP. ETA – Guidelines: The use of L-T4 + L-T3 in the treatment of hypothyroidism. Eur Thyroid J. 2012; 1:55 -71.


[5] Perros P. European Thyroid Association guidelines on L-T4 + LT3 combination for hypothyroidism: a weary step in the right direction. Eu Thyroid J. 2012 1:5 -4.


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[7] CLINICAL THYROIDOLOGY FOR THE PUBLIC – A publication of the American Thyroid Association – September 2017 » Vol 10 Issue 9 p.8-9- https://www.thyroid.org/patient-thyroid-information/ct-for-patients/september-2017/vol-10-issue-9-p-8-9/


[8] Ozaki, T., Matsubara, T., Seo, D., Okamoto, M., Nagashima, K., Sasaki, Y., Hayase, S., Murata, T., Liao, X. H., Hanson, J., Rodriguez-Canales, J., Thorgeirsson, S. S., Kakudo, K., Refetoff, S., & Kimura, S. (2012). Thyroid regeneration: characterization of clear cells after partial thyroidectomy. Endocrinology, 153(5), 2514–2525. https://doi.org/10.1210/en.2011-1365


[9] Bektas Uysal H, Ayhan M. Autoimmunity affects health-related quality of life in patients with Hashimoto’s thyroiditis. Kaohsiung J Med Sci. 2016 Aug;32(8):427-33. PubMed PMID: 27523457.


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[15] Wichman J, Winther KH, Bonnema SJ, Hegedüs L. Selenium Supplementation Significantly Reduces Thyroid Autoantibody Levels in Patients with Chronic Autoimmune Thyroiditis: A Systematic Review and Meta-Analysis. Thyroid. 2016 Dec;26(12):1681-1692. PubMed PMID: 27702392.


[16] Kaczur V, Vereb G, Molnar I, Krajczar G, Kiss E, Farid NR, et al. Effect of anti-thyroid peroxidase (TPO) antibodies on TPO activity measured by chemiluminescence assay. Clin Chem (1997) 43:1392–6.


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[18] Haute Autorité de Santé – Pertinence des soins Hypothyroïdie Rapport d’élaboration – Mars 2019


[19] Fiche Technique Roche Cobas http://labogids.sintmaria.be/sites/default/files/files/anti-tpo_2017-07_v5.pdf


[20] Rotondi M, de Martinis L, Coperchini F, Pignatti P, Pirali B, Ghilotti S, Fonte R, Magri F, Chiovato L. Serum negative autoimmune thyroiditis displays a milder clinical picture compared with classic Hashimoto’s thyroiditis. Eur J Endocrinol. 2014 Jul;171(1):31-6. doi: 10.1530/EJE-14-0147. Epub 2014 Apr 17. PMID: 24743395.


[21] Affsaps – Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale – Immunopathologie 05ATI1 – Juin 2005


[22] Management of Primary Hypothyroidism – Statement by the British Thyroid Association Executive Committee – Endorsed by the Association for Clinical Biochemistry and Laboratory – Medicine, British Thyroid Foundation, Royal College of Physicians and the Society for Endocrinology

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Céline Marie

Ingénieure , spécialiste de la résolution des problèmes liés à la maladie de Hashimoto.


J’ai dirigé un laboratoire d’analyses avant de me passionner au sujet de cette maladie que j’ai eu pendant 8 ans. J'organise ici les informations disponibles dans la communauté scientifique internationale afin que chacune puisse rapidement faire ses propres recherches et trouver des solutions actionnables dans son cas particulier.

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